NOUVEAUTÉS/ Focus Mohammed DIB

Ecrivain majeur de la littérature algérienne, Mohammed Dib (1920-2003) continuera toujours de susciter l’intérêt des lecteurs, du monde de la recherche et de l’édition. Romancier, poète, auteur de nouvelles, essais, contes et pièces de théâtre et même photographe, il nous a légués une œuvre considérable, « protéiforme » et traduite dans de nombreuses langues. Plusieurs de ses ouvrages font partie des nouveautés des éditeurs cette année, et sont disponibles au SILA.

Les éditions El Kalima viennent de publier la traduction vers la langue arabe – par le poète et traducteur Hakim Miloud – de l’œuvre poétique complète de Mohammed Dib. En 2019, cet éditeur avait publié un inédit de Dib : la pièce de théâtre Le Vœu de la septième lune, dans la collection PIM (Petits inédits maghrébins).

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De leur côté, les éditions Barzakh viennent de publier deux romans en un seul volume de Dib, préfacé par l’universitaire Naget Khadda. Il s’agit de Qui se souvient de la mer et Cours sur la rive sauvage, respectivement publiés (pour la première fois) en 1962 et 1964. Barzakh a également publié, dans le courant de cette année, six contes de Mohammed Dib, dans un coffret. « Réunis dans un coffret conçu pour l’occasion, en voilà quelques-uns édités pour la fois en Algérie. Des contes pleins d’humour et de malice, puisant généreusement dans le patrimoine maghrébin, et magnifiquement illustrés par des dessinateurs venants des quatre coins du monde », est-il mentionné dans la présentation de l’éditeur.

Les éditions Sedia, quant à elle, qui ont déjà traduit sept œuvres de Mohammed Dib vers la langue arabe (La trilogie Algérie, Laezza, Simorgh, L’infante maure et La Nuit sauvage), viennent de publier la traduction vers la langue tamazight de la trilogie Algérie, comportant La Grande Maison, L’Incendie et Le Métier à tisser.

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