Amel IMALHAYÈNE: « J’ai intitulé ce recueil Creuser car il s’agissait au début d’exhumer des fictions nées d’une interrogation, d’un étonnement face aux effets de la mémoire »

Dans son premier recueil de nouvelles, Creuser, paru en début d’année aux éditions Casbah, Amel Imalhayène écrit admirablement et creuse les mémoires : la sienne, et la mémoire collective, dans ses différentes formes et manifestations, à travers sept nouvelles, qui plongent dans l’âme humaine et explorent son rapport aux souvenirs, à l’oubli et à l’Histoire, avec un intérêt tout particulier pour les femmes et les violences qu’elles subissent – elles sont les héroïnes de plusieurs nouvelles. Dans La Clé, il est question d’une famille condamnée à l’errance et l’exil ; Dans Les Eucalyptus, Malek a oublié mais son corps se souvient ; La Blessure est l’histoire d’une femme qui s’est sacrifiée mais qui n’a pas trouvé le soutien nécessaire auprès de sa communuauté dans son drame ; La Nuit est cet homme et ce père qui se souvient et oublie, et qui combat les ombres et ainsi ses peurs les plus profondes avec des livres ; Octobre est d’une certaine manière une histoire du passage à l’âge adulte ; L’Amazone est une survivante qui n’oubliera jamais, alors que Les Mémoires et la mer est un texte mélancolique sur Alger, l’histoire de ses lieux et une réappropriation de ceux-ci par l’imaginaire de la narratrice. Dans cet entretien, Amel Imalhayène, nous parle de ce recueil, de son univers et de celui de ses nouvelles. Continuer de lire Amel IMALHAYÈNE: « J’ai intitulé ce recueil Creuser car il s’agissait au début d’exhumer des fictions nées d’une interrogation, d’un étonnement face aux effets de la mémoire »

LE HIC PARLE DE SON ALBUM « JUSTE POUR LE PLAISIR »*

Le dessinateur de presse et auteur de bandes dessinées, Hichem Baba Ahmed alias Le Hic, a publié aux éditions Casbah, un album de caricatures intitulé «Juste pour le plaisir», préfacé par Slim, calligraphié par Redha Khouane et commenté par Ahmed Mimoun. Il y croque le portrait de plusieurs personnalités musicales partageant ainsi ses passions pour le dessin et la musique. Dans cet entretien, il revient sur cet album et sur sa pratique (quotidienne) du dessin de presse. Continuer de lire LE HIC PARLE DE SON ALBUM « JUSTE POUR LE PLAISIR »*

Yahia Belaskri : « Dire Kateb, c’est fondamentalement dire la liberté »*

Les éditions Sedia ont publié, lors du SILA 2018, le recueil collectif «Kateb ou la liberté», réalisé sous la direction de l’écrivain Yahia Belaskri. Dans cet entretien, ce dernier revient sur les différents thèmes qui traversent cet ouvrage «résolument amoureux» du «poète et de son œuvre». Continuer de lire Yahia Belaskri : « Dire Kateb, c’est fondamentalement dire la liberté »*

FRÉDÉRIC CIRIEZ : «C’est la lutte des classes au cœur de la fonction critique et de la comédie littéraire»*

Dans cet entretien, paru en 2018, il revient sur les enjeux de ce roman qui s’intéresse à un critique littéraire et à une booktubeuse, et qui plonge son lecteur dans le monde des livres et de leur réception critique (ou transmission). Continuer de lire FRÉDÉRIC CIRIEZ : «C’est la lutte des classes au cœur de la fonction critique et de la comédie littéraire»*

Afifa Bererhi : « La publication des œuvres de Taos Amrouche est une manifestation de reconnaissance »*

Afifa Bererhi, professeur de littérature à l’université d’Alger, a signé la préface du roman «L’Amant imaginaire», de Taos Amrouche, paru en 2018 en Algérie aux éditions Frantz-Fanon. Dans cet entretien, elle revient sur les grands thèmes de ce roman et apporte un éclairage sur l’écriture et l’œuvre de l’une des «classiques» de la littérature algérienne. Continuer de lire Afifa Bererhi : « La publication des œuvres de Taos Amrouche est une manifestation de reconnaissance »*

Abdelkader Djemaï: « Célébrer la vie, l’énergie, la spontanéité qui traversaient les premières années de l’Indépendance »*

Dans son roman «Le jour où Pelé», paru en juin 2018 aux éditions Barzakh, Abdelkader Djemaï s’intéresse à la confrontation footballistique entre l’Algérie et le Brésil, le 17 juin 1965. Un contexte/prétexte qui permet à l’auteur d’aborder les premières années de l’indépendance, les rêves et les espoirs de son personnage principal Noureddine, et le coup d’Etat survenu deux jours après le match. Abdelkader Djemaï revient, dans cet entretien, sur ses choix et ses partis-pris dans ce roman, remarquablement écrit. Comme toujours. Continuer de lire Abdelkader Djemaï: « Célébrer la vie, l’énergie, la spontanéité qui traversaient les premières années de l’Indépendance »*

Anys Mezzaour: «L’histoire est algérienne dans ses racines, ses développements et sa conclusion»*

Dans cet entretien, Anys Mezzaour revient sur le thème principal de son roman, «Entendu dans le silence», paru en octobre 2018 aux éditions Casbah : les perceptions. Il évoque également la construction de son roman, les questions qu’il soulève dans et par son écriture, et le destin de ses personnages, Amir et Mélissa, et leur prédestination à se retrouver, s’aimer et sauver le monde. Continuer de lire Anys Mezzaour: «L’histoire est algérienne dans ses racines, ses développements et sa conclusion»*