Éternelle Biyouna

C’est un espace pour la littérature, mais difficile aujourd’hui de ne pas évoquer la disparition d’une grande dame du cinéma, de la télévision et de la scène.

Biyouna s’est éteinte ce matin, mardi 25 novembre, à Alger, à 73 ans, après une longue lutte contre la maladie.

Je la pensais éternelle, moi qui ai grandi avec ses séries, sitcoms, puis ses films. Quand on lisait le nom de Biyouna dans un générique, on savait qu’on allait rire, qu’elle transformerait même un scénario fade en une comédie hilarante!

Comédienne, chanteuse, danseuse, elle m’a marqué par son audace, son humour, sa liberté et son énergie magnétique. Elle incarne aussi pour moi un combat pour exister en tant que femme artiste, un combat pour faire exister l’art dans un contexte difficile.

Figure populaire voire de pop culture, artiste totale, courageuse et indocile, elle laisse un héritage immense. Avec son départ, c’est une certaine idée de l’Algérie que j’aime bien qui s’éteint. Et ça me rend mélancolique… Je vais certainement revoir « Ness mlah city », histoire de la retenir un peu.

Lumineuse, incandescente, Biyouna restera éternelle dans ma mémoire, et dans celle de beaucoup d’entre nous -j’en suis certaine.

Allah yerhamha w ywessa3 3liha.

Sara Kharfi


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