L’Italie au SILA

L’Ambassade d’Italie en Algérie et l’Institut culturel italien d’Alger, en collaboration avec l’Agence pour la promotion à l’étranger et l’internationalisation des entreprises italiennes (ICE) et l’École Roma, ont mis en place un riche programme pour leur participation à la 28e édition du Salon international du livre d’Alger (SILA), qui se tiendra du 29 octobre au 8 novembre au Palais des expositions des Pins Maritimes.

L’Italie sera représentée par plusieurs écrivains, qui présenteront leurs œuvres, dialogueront avec des auteurs algériens, et partageront leur regard sur les enjeux de la littérature contemporaine.

Le programme prévoit des moments forts autour de la traduction, des métiers de l’édition et des croisements entre littérature, histoire et cinéma. L’historien Andrea Brazzoduro dialoguera avec le réalisateur algérien Lamine Ammar-Khodja autour de Pier Paolo Pasolini, tandis qu’une autre rencontre sera consacrée au festival littéraire Pordenonelegge, présentée par son commissaire, Alberto Garlini.

Les métiers du livre seront représentés par Monica Malatesta, agente littéraire, et Laura Pagliara, traductrice, qui témoigneront de leur expérience dans un secteur en mutation constante. Les éditrices Tiziana Elsa Prina et Dalila Nadjem (directrice des éditions Dalimen), animeront une discussion sur le travail éditorial et les dynamiques de publication dans les deux pays.

L’écrivain Samir Toumi participera à une rencontre sur la traduction de ses romans en italien, en compagnie de son éditrice algérienne Selma Hellal, cofondatrice des éditions Barzakh. La professeure Barbara Sommovigo, de l’Université de Pise, présentera une réflexion sur la traduction de l’œuvre de Maïssa Bey, sous le titre « Des voix au-delà des limites », tandis que l’écrivaine algérienne Amal Bouchareb animera une conférence intitulée « Écrire avec Gramsci : résistance culturelle entre l’Italie et l’Algérie », et présentera également son livre « Parce qu’ils viennent de là ».

L’écrivain Abdelouahab Aissaoui dialoguera autour de son écriture avec le traducteur Antonino D’Esposito. Il sera également à l’honneur dans une rencontre sur son roman, « La cour spartiate », lauréat du prix international de la fiction arabe en 2020. En outre, la traductrice et enseignante Valentina Balata et la poétesse Lamis Saidi aborderont, quant à elles, les liens entre poésie et traduction.

La professeure Jolanda Guardi, spécialiste de langue et de littérature arabe à l’Université de Turin, présentera trois interventions : la première sur le roman d’Abdelouahab Aissaoui, la deuxième sur la littérature féminine, et la troisième sur la prose-poésie en Algérie, avec pour exemple l’œuvre de Khaled Bensaleh, poète et journaliste qui participera à la rencontre.

Les activités prévues se dérouleront au stand Italie et au stand de la Délégation de l’Union européenne en Algérie.

Sara Kharfi


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2 réflexions sur “L’Italie au SILA

  1. Bonsoir Mme Kharfi,

    Je ne comprends pas pourquoi vous avez omis de citer mon nom à côté de l’écrivaine algérienne Amal Bouchareb. Je co-animerai avec elle la conférence intitulée « Écrire avec Gramsci : résistance culturelle entre l’Italie et l’Algérie », et je présenterai son livre « Parce qu’ils viennent de là » suivi d’un débat avec l’écrivaine. Mon nom est bien visible dans le programme SILA publié par l’institut culturel italien d’Alger.

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    1. Bonsoir,
      Je comprends parfaitement votre commentaire et je m’excuse si cela vous a blessé, j’entends tout à fait que cela paraisse injuste. Il n’y a cependant pas vous uniquement que je n’ai pas cité Souad Khelouiati, Reslane Lounici, Zoubida Ouchtati…), et je n’ai pas donné les dates et les lieux exacts. Et sachez qu’il n’y a aucun calcul derrière cela. Le programme est disponible en lien, et j’annoncerai au fur et à mesure les rendez-vous.

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