L’Instance arabe du théâtre a clôturé la réception des textes pour la 17ᵉ édition de son concours d’écriture théâtrale pour enfants (âgés de 3 à 18 ans). Cette compétition, considérée comme l’une des plus importantes initiatives de l’institution, s’inscrit dans son programme stratégique visant à développer le théâtre arabe, enrichir ses textes et encourager les dramaturges, avec une attention particulière portée au jeune public.

Cette édition 2025 a adopté le thème « Nos enfants, nouveaux héros de nos contes populaires », invitant les auteurs à revisiter le patrimoine narratif arabe. L’objectif : intégrer des personnages contemporains dans des récits traditionnels, corriger certaines représentations jugées négatives, moderniser les intrigues et combler le fossé qui sépare les nouvelles générations de ces histoires, afin qu’elles résonnent avec leur présent et leur avenir.

L’appel a rencontré un large succès : sur les 217 textes reçus, 200 répondent aux conditions fixées par le concours. Un jury désigné par l’Instance évaluera les œuvres selon des critères précis : originalité de l’idée, qualité des dialogues et de la construction dramatique, justesse linguistique, pertinence de la cible d’âge et apport éducatif et culturel.

Au fil des années, cette compétition a permis d’enrichir la bibliothèque théâtrale arabe de textes remarquables, tout en révélant de nouvelles plumes et en consolidant la qualité de l’écriture dramatique pour enfants.

Pour le secrétaire général de l’Instance arabe du théâtre, l’écrivain Ismaïl Abdallah, cette édition s’annonce particulièrement prometteuse : « Les auteurs de textes destinés aux enfants offrent cette année une contribution significative grâce à la ligne directrice qui a été fixée. Les chiffres et les statistiques montrent que la compétition sera intense. Par ce concours, nous voulons que les auteurs renouent positivement et de manière vivante avec le conte populaire, afin de réduire la distance entre nos enfants, les nouvelles générations et ce patrimoine qui a enflammé l’imagination du monde. »

Sara Kharfi