Un total de dix textes littéraires, écrits en Arabe, Tamazight et Français, figurent dans la Short-List de la 9e édition du Prix Littéraire Mohammed Dib. Organisé depuis 2003 par l’association « La Grande Maison » de Tlemcen, ce prix vise à mettre en lumière la production littéraire nationale contemporaine, et à encourager les écrivains algériens.
« Une réunion du Conseil du Prix en vue de l’établissement de la ‘Short List’ s’est déroulée le 30 septembre en visioconférence. Après consultation de l’ensemble des rapports des jurés, les membres du Conseil ont procédé aux délibérations », ont indiqué les organisateurs.
Le Conseil a retenu trois œuvres en langue arabe, à savoir « El Yarabiê essoud » de Djilali Amrani, « Es-Sira ethaniya li Iblis » d’Ali Bekki, et « Sirat mawta lam youbkihoum Ahad » d’Abdelkader Berghout. À noter que les trois romans sont parus aux éditions Fahrenheit 451. Deux romans en langue tamazight, parus aux éditions El Imtidad, ont également été sélectionnés, notamment « Murdus » d’Ould Amar Tahar, et « Tasfift tessefsi tussaft » de Serik Liza. Quant aux œuvres en langue française, le Conseil a sélectionné quatre titres : « Les Vies (multiples) d’Adam » de Lamine Benallou (éditions Frantz Fanon), « De Glace et de Feu » de Suzanne El Kenz et « Taxis » d’Aïmen Laïhem (éditions Barzakh), et « Les Gens du Peuplier » d’Arezki Metref (éditions Casbah).
Il convient de rappeler, par ailleurs, que lors de la 8e édition (en 2022), Amal Bouchareb a remporté le prix du meilleur roman en langue arabe pour « Fi el bad’e kanat el-Kalima » (éditions Chihab), Walid Sahli a été récompensé du prix du meilleur roman en langue tamazight pour « Taeggagt » (Boussekine éditions), alors que le prix en langue française a été attribué à Keltoum Staali pour « La ville aux yeux d’or » (éditions Casbah).
Sara Kharfi