CENTENAIRE DE LA NAISSANCE DE MOHAMMED DIB (1920-2003)

Quoi lire ? Quelques pistes.

Mohammed Dib, né le 21 juillet 1920 à Tlemcen, est une des voix majeures de la littérature algérienne.

Romancier, poète, auteur de nouvelles, essais, contes et pièces de théâtre et même photographe, il nous a légués une œuvre considérable, « protéiforme » et traduite dans de nombreuses langues.

Le plus bel hommage qu’on puisse rendre à un écrivain est de lire son œuvre. Et par chance, une partie de sa littérature a été publiée en Algérie. D’autres livres et numéros spéciaux de revues sont parus pour célébrer ce 100ème anniversaire de sa naissance.

Voici quelques pistes :

  • En Algérie, son roman L’Infante maure a paru aux éditions Dahlab, ainsi que L’Arbre à dires (œuvre inclassable entre la nouvelle et l’essai) et La nuit sauvage (nouvelles).

  • La trilogie « Algérie » (La grande Maison, L’Incendie, Le Métier à tisser) a paru en un seul volume, en 2010 aux éditions Barzakh. Cet éditeur a aussi publié, en 2011, Au Café.Le Talisman, deux recueils de nouvelles réunis en un seul volume. En coédition avec Images plurielles, Barzakh publie, cette année, Tlemcen ou les lieux de l’écriture, qui sera disponible en Algérie en septembre. Prochainement, paraîtront : une réédition en un seul volume de Qui se souvient de la mer et Cours sur la rive sauvage, avec une préface de Naget Khadda ; édition (printemps 2021), en un seul volume, de six contes pour enfant, écrit tout au long de sa vie par l’auteur, « avec une collaboration internationale d’illustrateurs : algérien, suisse, français, tunisien, iranien, soudanais ».

  • La trilogie « Nordique » (Les Terrasses d’Orsol, Le Sommeil d’Eve, Neiges de marbre) a paru aux éditions Chihab (réimprimée) et a également été traduite vers l’arabe et publiée chez ce même éditeur.

  • Les éditions Sedia ont publié plusieurs traductions vers l’arabe des œuvres de Mohammed Dib, dont la trilogie « Algérie » en 2011. D’ailleurs, le traducteur Ahmed Ben Mohamed Bakelli avait choisi de traduire les dialogues vers l’arabe dialectal et ce, pour « recréer une ambiance purement algérienne ». Sedia a également traduit Simorgh, Laëzza, L’infante maure et La nuit sauvage. Un conte pour enfant Salem wa sahir a été publié, en arabe, en 2007, à cela s’ajoute Terres interdites (2013), l’adaptation en bande dessinée par le regretté Mohamed Bouslah d’une nouvelle paru dans Au café. Une traduction de cette BD a paru en 2014 chez ce même éditeur. Sedia a publié, en 2017, sous la direction de Yahia Belaskri, le recueil Mohammed Dib, un écrivain de lumière, qui a réuni 15 contributeurs.

  • Les éditions Frantz Fanon viennent de publier un livre intitulé Le Simorgh de l’universitaire marocain Abdelaziz Amraoui.

REVUES ET ARTICLES

  • La revue de critique littéraire bilingue Fassl a consacré le numéro de janvier 2020 à Mohammed Dib. Dans ce numéro, « nous ne prétendons pas à l’exhaustivité, nous ne visons pas non plus l’étude ou l’analyse, nous désirons seulement par des textes, souvent subjectifs, personnels, développer notre rapport à certains titres de l’écrivain et essayer de restituer les impressions laissées par leur lecture. Cette façon très parcellaire de procéder, nous permet tout de même, je l’espère de suivre les traces laissées par cet auteur aux déplacements géographiques et stylistiques incessants », écrit Maya Ouabadi, fondatrice de la revue. Fassl est disponible en librairie en Algérie.

  • Au début du mois de juillet, la revue « Inziyahat » (transpositions), du ministère de la Culture et des Arts, a mis à l’honneur Mohammed Dib, à travers des textes en langue arabe. C’est ce qui a été annoncé sur la page facebook du ministère. Deux autres publications font partie de l’hommage à cet écrivain – dont 2020 est l’année du centenaire de la naissance : un ouvrage, en langue arabe, contenant des poèmes sélectionnés, traduits et présentés par le poète Hakim Miloud, et un autre livre proposant des études et des articles d’universitaires arabophone. Le numéro 00 (avril 2020) de « Inziyahat » avait consacré à l’écrivain un mini-dossier dans le cahier francophone (qui n’existe plus). On y retrouve notamment l’entretien mené par Mohamed Zaoui (1998) et publié dans le livre Algérie, des voix dans la tourmente (éditions Le Temps des cerises). Le numéro 00 de « Inziyahat » est disponible en PDF, à lire ici : https://urlz.fr/dpff.


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